Mes chers confrères, cet automne (automne 1198), vous ne m'avez point vu, car j'étais parti explorer les alentours, afin de repérer de emplacements de ressources qui nous serait encore fort utiles. En effet, nous n'en sommes qu'au prémices de notre installation et notre grandeur va croissant. Pour cela, j'ai emprunté les deux anneaux détecteurs de virtus à l'alliance, ainsi que trois soldats (un custos, un archer et un éclaireur). Mes pérégrinations ont été nombreuses et j'ose l'espérer, utile.
Tout d'abord, j'ai remarqué qu'une abbaye récente se mettait en place pas loin de notre étang. Après enquête et observation, il s'agit de l'abbaye d'Ulmet, située sur une île, sur le bras du Rhône du même nom. L'île est assez particulière. En effet, il s'agit d'un rare amas de terre reposant sur un fond rocheux. Ainsi, cette terre est propre et fertile. Les moines ont d'ailleurs commencé à semer, et ont plusieurs récoltes en cours. Ils sont en train d'agrandir leurs champs.
L'île est ronde, et fait en tout 1km sur 1km. L'abbaye et ses champs n'occupent qu'une petite partie de l'île (un quart environ). Le reste est encore sauvage. Le bâtiment en lui même est une structure semi fortifiée, sur une petite colline. Elle est entourée d'un mur d'enceinte de 2m, et a une tour d'assez bonne taille, avec des meurtrières. De mon observation, j'ai vu environ une douzaine de moines, ainsi qu'un abbé et une demi douzaine de laïcs.
Personnellement, je pense que cet abbaye située aussi près de notre covenant va nous poser de sérieux problèmes, et il nous faudrait agir avant qu'elle ne se développe et commence à vouloir convertir tout les environs.
Pas très loin de l'abbaye, j'ai remarqué un phénomène étrange. Un essaim d'insecte bourdonnant et se déplaçant de manière erratique, d'une bonne centaine de mètre de long, volait pas très loin. Cet essaim contenait du virtus animal et d'un autre type que je n'ai pu identifier. Fait étrange, un cheval sauvage semblait s'énerver de la proximité de ces bestioles, et réagissait de manière hostile. L'essaim a eu alors l'air de réagir semi intelligemment, et s'est dirigé droit vers la bête. Après le passage du nuage, il ne restait qu'un corps lacéré e suintant le sang de tout les pores de la peau.
De plus, d'après mes renseignements, l'essaim semble se créer de manière régulière.
Je pense que ce phénomène est à étudier, afin de le comprendre et peut être de récolter du virtus.
J'ai ensuite continué mon périple vers la frontière est de la Camargue. Je suis tombé sur des reste de mouton, complétement mâchonné. Le mouton en entier avait l'air d'être passé dans un broyeur. J'ai demandé des informations au covenant de Guernac, ceux ci disposant d'un livre sur les créatures monstrueuses. Ils m'ont répondu que cela semblait être les traces d'un dragon. Je pense que l'affaire est à creuser, afin d'anticiper d'éventuelles mauvaises surprises.
Je suis alors reparti vers le sud et le Rhône. A proximité du fleuve, il m'a semblé remarquer une forme sombre dans le fleuve. Je me suis approché, et en effet, trois silhouettes humaines remontait le fleuve. J'ai alors demandé à mes hommes de lancer une corde dans le fleuve, afin de provoquer une réaction. Mes hommes ont alors senti une forte traction, et ont lâché la corde tout juste avant de tombe dans l'eau. J'ai alors recommencé l'expérience, cette fois en créant une corde (ma spécialité) directement enracinée dans la terre. Je suis même allé jusqu'à aider les hommes. Malheureusement, la traction des ondins fut encore une fois trop forte et brusque. Un homme trébucha et tomba dans l'eau. Je l'ai alors aidé magiquement à regagner la rive, mais quand il arrivait à la rive, un ondin surgit derrière lui. Notre archer décocha alors une flèche en plein poitrail. L'ondin s'est écroulé sur la rive, et j'ai eu le temps de lancer des mains de la terre, afin qu'il reste accessible. Nous l'avons ensuite capturé et remonté, mais celui ci était trop gravement blessé. Malgré ma tentative de soin, ce dernier est décédé. J'ai alors décidé de le ramener au covenant, afin d'en extraire le virtus.
Ma dernière expédition m'a mené à Saint Gilles, où noter drakkar pourrit au port. Un marchand m'a d'ailleurs approché, et en a proposé 36.000 deniers. J'ai refusé, arguant que ce navire n'était pas seulement ma propriété. Je suis alors parti à la recherche d'un véritable capitaine, afin de pouvoir remettre à flot notre commerce, autrefois lucratif. Je suis tombé nez à vomi face à Eustache, ivrogne notoire. Après avoir pris quelques renseignements à droite et à gauche, il m'a semblé comprendre que ce dernier était un très bon capitaine de navire, jusqu'à ce qu'une créature monstrueuse coule sa nef. Il a ensuite sombré dans l'alcool, et a un peu peur de reprendre la mer. Je l'ai convaincu de le prendre au moins à l'essai. Nous avons ensuite recruté quatre autres marins sur la côté, et j'ai laissé quatre hommes afin d'aider à la manœuvre et de les instruire si besoin sur les sciences de la navigation.
Bref, un automne bien employé, nous ouvrant de nouvelles voies.