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 Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace

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Feyd
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MessageSujet: Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace   Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace Icon_minitime1Ven 5 Juin - 18:09

C'est vers le Sud-Est que le petit groupe se dirigeait enfin.

Quittant Marcellus, Bonacarsus et Kungsörn, les quatre mages encore attristés par cette séparation, marchaient d'un pas lent sous le crachin de la Bretagne.

Pour trois d'entre eux, il s'agissait du partir vers le sud, contrée qu'ils connaissaient ou souhaitaient connaître. Pour Hteleb, c'était le choix de mettre un maximum de lieues entre elle et Gerfroid... Où ce qui pouvait l'effrayer sur place...

Cygnus, Chymer et même le bruyant Lazarus toujours accompagné de son Lynx, respectaient son silence... Elle se morfondait visiblement.

Les étapes se succédaient et ils avançaient péniblement vers le sud. Les villages, bourgs et cités se succédaient les unes aux autres : Rennes, Nantes, Saintes, Angoulême, Périgueux, Sarlat, Rodez...

Cette ancienne voie romaine, le chemin de Boisné, était bien pratique pour quitter le duché de Bretagne, couper à travers le poitou et la Guyenne et rejoindre le comté de Toulouse, le comté d'Armagnac, le Quercy et le Vicomté de Rodez.

Mais la route pavée avait depuis longtemps laissait place à une route pierreuse, aux pavés disjoints. Plus le groupe s'enfonçait dans l'intérieur du royaume, plus la terre prenait le pas sur la pierre. La boue avait maculée depuis longtemps chaque parcelle des bottes et capes que les voyageurs portaient.

Bizarrement, était-ce les nuages lourds et bas, la pluie glaciale, ou bien encore le fait d'être recouvert de boue, mais le moral des trois anciens apprentis de Littératus était au plus bas quand celui de hteleb semblait s'améliorait au passage des fleuves, rivières et gués qui nous séparaient du duché de Bretagne.

Sans doute que leur situation était à l'image de leur voyage... Partir d'une situation florissante vers un avenir inconnu... Alors que leur jeune amie quittait enfin l'horreur qu'elle seule connaissait pour un avenir inconnu mais rempli de promesses ? Une descente en enfer que chacun pourrait apprécier à la juste mesure ? A l'aune de leur vie ?

Le passage à travers les forêts et cluses du Tarn est particulièrement difficile. Le chemin ne cesse de monter et de descendre. Le froid est mordant et le temps exécrable. La neige recouvrait les sommets qu'ils entrapercevaient dans les rares trouées des nuages que le Soleil peinait à percer.

Était-ce la pluie ou la chiche lumière de cette fin de cette grise journée qui rendait le paysage plus gris encore ? Était-ce la fatigue ou bien l'hébétude qui accompagne une marche si longue ? Où ce chemin qu'ils empruntaient depuis ce matin les emmenait-il ? Sans doute quelque part au delà de Rodez, dans les contreforts des Cévennes... Vivement les terres du sud, Alès et le temps plus clément de la Provence ! A moins que...

Oui, il fallait se rendre à l'évidence... Ils étaient perdus...


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MessageSujet: Requiescat in pace 1/5   Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace Icon_minitime1Ven 26 Juin - 16:04

Nous devons nous rendre à l'évidence, nous sommes perdus. Dans cette brume qui nous trempe jusqu'aux os, ce constat est des plus attristant. Le moral s'abaisse au fur et à mesure que nous avançons dans la boue et que nous gagnons dans la certitude de ne plus nous trouver sur le chemin de Boisné qui devait nous mener à Alès....



Comme un rayon d'espoir, le soleil perce tous d'un coup la brume. Il semble nous indiquer une croisée des chemins inondée de lumière. C'est cependant avec méfiance et suspicion que mes compagnons et moi même avançons dans ce petit coin de tranquillité étrange. Avant que le soleil éblouissant inonde cette endroit, Cygnus avait cru distinguer un simple croisement avec une vieille branche, mais maintenant il s'agit d'une belle voie pavée avec même un panneau indicateur. Un homme se repose contre lui. Bien étrange ma foi... Il dit se prénommer Ephram, ayant faim, il sollicite notre générosité et c'est avec plaisir que je lui offre un peu de mes portions de nourritures.

Notre étrange compagnon se dit plus pèlerin que voyageur. Il s'exprime par énigmes. Il ne sait plus depuis quand il voyage ni d'où il vient. Il a cessé de voyager, et maintenant il se contente d'attendre à ce panneau et d'aider les voyageurs égarés comme nous. Le panneau en question n'est pas lisible. L'écriture n'est pas de celle que nous connaissons. Il me demande vers où nous nous rendons... Trop méfiante, je décide de mentir : « Gerfroid

* Il me semble que c'est de là dont vous venez, me répond il.
* C'est exacte, en fait nous nous rendons dans le Sud...
* Vers l'inconnu alors....
* C'est.... exacte
* C'est étrange de vous voir là... on ne s'y attendrait pas... dit il en s'adressant particulièrement à moi. »

Ces énigmes commencent à échauffer les oreille de notre fort peu patient Lazarus. Mais le ciel étant particulièrement clément en cet endroit nous décidons d'y rester pour manger nous aussi. Nous faisons un feu et partageons un vrai repas avec notre étrange inconnu. Lazarus fatigué des conversations ne menant à rien fait une sieste tandis que Chymer étudie les amas de pierre alentours. Il ne voit rien qui pourrait nous indiquer la nature de cette étrange lieu. Au cas ou et par prudence, je sors un parchemin et note l'étrange texte du panneau indicateur. Nous demandons à Ephram le chemin pour se rendre vers le Sud. Il tend sa main dans une direction, vers le Sud-Est... « Le sud est de ce coté, sur ce chemin vous rencontrerez des difficultés, mais il vous permettra de vous aider vous même ainsi qu'une âme en peine... Sur ce, je crois que je vais moi aussi faire une sieste après ce bon repas. Merci encore à vous et bon voyage.» Il reprend sa position contre le panneau et s'endort. Je range nos affaires pour partir. Lazarus qui ne dormait que d'un œil se relève et s'en vient à son tour étudier le panneau. Il ne correspond à aucune essence de bois qu'il a put rencontrer en France ou en Italie. Il sort un couteau et en prend un morceau.



Nous reprenons la route qui doit nous mener au Sud. Nous marchons et retrouvons rapidement l'humidité de la brume. En regardant en arrière, plus de halo de lumière. Nous retournons rapidement au croisement où nous constatons qu'il n'y a plus traces de panneau ni d'homme. A la place, une grande branche qui ploie sous l'humidité. Une éraflure comme si un bout de bois avait été coupé il y a plusieurs mois. De même, là ou se trouvait notre foyer, il ne reste que le cercle de pierres vestige d'un feu depuis longtemps éteint. Sur cette énigme nous reprenons notre chemin tout en discutant sur la nature possible de de phénomène. Criamon et Bonusagus se font une joie d'avoir un nouveau sujet de conversation. Pour Lazarus, il ne s'agit qu'un changement de Regio, un changement d'une sphère réel vers une sphère féérique, divine ou infernale, et cela ne mérite même pas qu'on en discute. Je ne crois pas avoir jamais constaté de tel changement de dimension, je ne suis donc pas en mesure de comprendre ce phénomène. Étant donné les paroles sous forme d'énigmes, je crains seulement que ce Ephram soit un démon chargé de nous montrer autre chose que le droit chemin si je puis dire. Pff... Je m'en veux immédiatement d'avoir de telles pensées mettant en doute un pèlerin, un pèlerin peut être en regio sacrée qui plus est. J'ai quitté mon maître pour me débarrasser de cette peur paranoïaque des démons et voilà que je la ramène avec moi !



Parler nous rend le chemin sous cette brume moins long, et nous arrivons finalement en vue d'un village d'une trentaine de chaumières. Une petite troupe armée nous aborde. Nous sommes maintenant sur les terres du Chevalier nommé Hagon le Hargneux. Ils veulent nous faire payer un péage de 5 deniers par personne, pour traverser un pont qui est de l'autre coté du village ! Devant ce prix ridicule, astronomique nous les ignorons jusqu'à l'auberge, le tavernier nous demande un prix raisonnable mais le sergent qui nous a suivit nous demande alors de payer ln nouvel octroi. Nous refusons mais cette fois ci, il nous escorte voir son chevalier dans un fortin de bois et de pierres. Nous suivons sans trop d'histoires. Dans le donjon, nous sommes étonnés par le nombre d'hommes pour un si petit village. Plus d'une douzaine d'hommes en arme et 4 chevaux !

Ils sont en situation de force, et faute de faire de la magie visible, nous ne pouvons leur imposer notre volonté. Lazarus et Chymer bien plus fiers que moi, ont un peu de mal à supporter cette petite humiliation faite par des vulgaires. Chymer cherche à s'éloigner des soldats, l'un d'entre eux glisse une lance entre les jambes de Chymer qui tombe tout entier dans la boue. Je l'aide à se relever. Je n'aimerai pas être à la place du soldat quand celui-ci va se venger. Hagon sort du fort. " Les préparatifs sont terminés ?" Demande-t'il à son sergent

* Oui seigneur !
* Alors que nous as tu amenés ? » dit-t'il en nous regardant de son air supérieur.

Cygnus se charge alors de la diplomatie pendant que mes amis fulminent. Nous discutons avec le chevalier qui nous dit que le péage est de 4 deniers par personne. Lazarus ravit de se venger, l'informe que son sergent a tenté de nous en faire payer 7 ! Nous nous en tirons finalement pour 3 deniers personnes. Nous repartons fort énervé. Le chevalier nous a refusé le droit de dormir dans le village, ce qui ne nous dérange pas étant donné l'ambiance amicale. Nous nous remettons vite en route pour partir de ces terres fort peu hospitalières. Chymer ne cesse de maudire le soldat à la lance, comme quoi il y retournerait pour lui faire manger de la boue.



Nous sommes suivis une partie du chemin par quelques hommes en arme, mais une fois suffisamment éloigné du village ils nous laissent. C'est seulement à la nuit tombée depuis quelques heures que nous arrivons à la rivière en face d'un pont... détruit. Dans quel état serait-il si nous n'avions pas payé la taxe ? Avant de lancer de la magie nous permettant de traverser le pont nous décidons de passer la nuit là. Nous voilà donc à camper une nuit de Toussaint près de la rivière à côté d'une forêt.



Nous montons le campement. Je m'apprête à chercher du bois pour le feu quand, a l'orée de la forêt, je crois distinguer quelque chose dans les bois. Je m'approche. Il y a... comme des lambeaux qui flottent dans l'air. Je m'avance plus avant dans la forêt pour voir cela de plus prêt. J'arrive alors à une clairière ou la terre a été retournée depuis quelques mois mais où plus rien ne pousse. Je suis entouré de lambeaux d'âmes, en tout huit fantômes qui ne peuvent se reposer. Mes compagnons me rejoignent, mais dépourvu de la capacité qui est la mienne, ils ne voient rien. Je tente de leur montrer mais dépourvu de mon don particulier de double vue, ils ne voient rien. Cependant mes amis ne sont pas dépourvus de ressources. Un sort plus tard Chymer confirme leur présence et peut même les entendre. « Ils nous ont massacré, les hommes d'Hagon nous ont massacré » murmurent-t-elles. « ils ne nous ont même pas accordé une sépulture chrétienne pour notre repos... ».

Le sort s'estompe et nous retournons au campement en discutant de ce que nous devons faire. J'aimerai pouvoir aider ces âmes tout de suite, Cygnus également mais nous ne sommes pas en mesure de les aider dans l'immédiat. Nous devons trouver un prêtre. Bien que Chymer aimerait retourner au village précédent, non pas pour aider ces âmes mais pour se venger du soldat, cela ne serait pas raisonnable. Nous décidons d'attendre de rencontrer une église et d'aviser à ce moment là. Nous organisons des tours de garde pour la nuit.


Dernière édition par Feyd le Ven 26 Juin - 16:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Requiescat in pace 2/5   Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace Icon_minitime1Ven 26 Juin - 16:06

A notre réveil, Chymer, qui avait le dernier tour de garde est très très bizarre, enfin, encore plus que d'habitude.

Il dit qu'il est Manon, peut être fille de Geoffroy que l'on sait être le chevalier rival d'Hagon. Le "corbeau" lui a dit d'aider cette âme en peine. « Elle vit, elle danse, elle à peur... elle cherche Amaury » nous dit-t-il. D'après Chymer le corbeau est le maître des rêves. Lui se dit être à la la fois Chymer et Manon... Je crois que jusqu'à ce jour je n'avais jamais entendu parlé un Criamon Smile

Cygnus m'informe que dans leur ancienne aliance, il était arrivé que le maitre de Chymer l'appelle l'arpenteur de rêve... Celui-ci aurait donc des capacités un peu particulières vis à vis des rêves... Cet te information n'aide cependant pas à comprendre ce qu'il dit. Pendant que nous prenons notre petit déjeuner, Chymer nous dessine une femme à la beauté saisissante qu'il dit être Manon. Elle porte à son cou un très beau bijou. Au moins grâce à cette aventure Chymer ne parle plus de massacrer à la petite cuillère le soldat de Hagon.



Après notre repas, Cygnus crée un pont de gèle pour nous faire traverser la rivière. Sa peau crépite sous l'électricité statique.... Ensuite il se met à incanter un autre sort qui se trouve être un vent protecteur... et il recommence à incanter. Le chemin raisonne de la claque de Chymer sur la joue de Cygnus. Celle-ci permet enfin de ramener Cygnus à la raison et le faire cesser de lancer des sorts inutiles. C'est un drôle de groupe de mages ma foi. Nous avançons sur le chemin, la brume qui ne nous avait pas quittée jusque là se dissipe enfin.



Après une petite heure, nous arrivons en vue d'un Castel de pierre dans un village. Chymer se souvient que dans son rêve Manon dansait dans une bâtisse en pierres, s'agirait il de ce Castel ? La rivière passe aux abords de ce village et nous décidons de le traverser. Nous trouverons peut etre là bas un prêtre pouvant nous aider à sauver les huit âmes en peine trouvées dans la clairière près de Lursac.



Deux gardes nous souhaitent le bonjour à l'entrée de ce qui se trouve être le village de Florac. Chymer qui n'a cessé de se comporter étrangement depuis son réveil, dit au garde qu'il souhaite rencontrer le seigneur. Le garde nous indique le chemin qui nous mènera au Castel et nous souhaite un bon séjour dans la ville. Arrivé au castel, un soldat gardant l'entrée, le plus âgé que nous ayons rencontré, nous demande ce que nous désirons. Nous demandons alors audience au seigneur. Chymer dit que c'est pour lui parler de Manon, ce qui ébranle un peu le garde. Nous changeons la conversation pour demander une entrevue sous le prétexte de lui parler de son voisin peu civilisé et des mouvements de troupes que nous avons put voir. Nous sommes invités à entrer.

Nous sommes d'abord accueilli par le magistère Arnaud qui nous emmène rapidement à son seigneur. Chymer est fort troublé, ce qu'il voit lui rappelle des souvenirs vécus par Manon qui est en lui. Arnaud lui insuffle une vision de confiance. Une vieille servante nettoyant le plancher lui inspire de la colère. Je m'inquiète de mon compagnon si influencé par ce qu'on ne peut qu'appeler une possession fantomatique. Nous avons une entrevue avec le seigneur Geoffroy fort intéressé et inquiet par les propos concernant son voisin. Chymer n'écoute pas et ne veut que parler de Manon. Le chevalier est troublé. Les paroles de mon compagnon semble raviver une vieille douleur d'une histoire enterrée depuis longtemps. Il demande qui est Amaury, « mon père défunt » répond Geoffroy qui semble déstabilisé par nos questions. La conversation continue un peu mais le chevalier excédé, finit par quitter la pièce devant les propos de Chymer à la limite de l'incohérence et surtout au delà de la décence. Nous nous plions d'excuses à la place de notre ami et repartons accompagné du Magistère. Celui ci se charge de nous expliquer l'histoire de Manon, la première fille du Seigneur. Elle est morte assassinée il y a neuf ans, le soir d'un bal où des saltimbanques étaient présents, par l'idiot du village : Jean. Celui-ci l'aurait jeté à la rivière. Des preuves irréfutables furent trouvées sur lui.



En regardant Chymer qui se tait enfin, ma double vue me permet enfin de voir un halo de lumière l'entourant. Le visage de Manon se dessine sur son visage elle est bouleversée, les larmes aux yeux. Le magistère continue ces explications à notre demande. La mère de Manon, nommée Blanche, est morte il y a environ 16 ans en donnant naissance à Héloise. Mais ce qui inquiète le magistère c'est les mouvement de troupes. En effet, le fils du seigneur (né entre Manon et Héloise) est partie en croisade avec une bonne partie des soldats du Castel. Il n'y a certainement plus assez d'hommes pour protéger Florac.



Pour détendre l'atmosphère nous changeons de conversation sur le chemin qui nous ramène aux portes du Castel. Chymer est bouleversé, je vois de mieux en mieux Manon maintenant. Serait-ce dû à la présence de ce magistère ? Ou bien de cette forme féminine qui s'approche : Le portrait identique de Manon tel que nous l'a dessiné Chymer et tel que je le vois actuellement sur son visage.Elle passe à notre portée. Voyant l'élan de Manon pour elle, j'empêche Chymer de la serrer dans ses bras mais ne peux cependant l'empêcher de lui adresser la parole. L'émotion noue la voix de mon compagnon. Il s'agit comme nous le pensions d'Héloise la jeune soeur de Manon. Elle porte à son cou une réplique exacte du collier de Manon sauf que la pierre centrale est rouge au lieu d'être blanche. Sous couvert de son métier d'artisan, Lazarus demande à la jeune fille de contempler de plus prêt l'ouvrage pour identifier la pierre. Il s'agit d'un diamant rouge. Jamais nous n'en avions vu de tel. Héloise dit l'avoir acheté à une foire il y a quelques années. Le bijou ressemblait tant à celui de sa défunte soeur qu'elle n'a pu résister à l'acheter. Elle est également fort gènée et ébranlée à l'évocation de sa soeur par Chymer, heureusement celui ci fort ému parle moins.


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MessageSujet: Requiescat in pace 3/5   Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace Icon_minitime1Ven 26 Juin - 16:07

Nous n'avons pas oublié les âmes en peine croisées dans la clairière de la forêt. Aussi décidons-nous avant toutes choses de nous rendre à l'église à la recherche d'un prêtre pour nous aider. Chymer étant certainement possédé et moi m'étant jeté un sort de protection le matin même, j'évite de pénétrer dans ce lieu sacré. Bien qu'aucun mage n'aime entrer dans une église, de telles paroles venant de moi, une Tytalus, provoquent la méfiance de mes camarades. "La légende sur les Tytalus serait-elle donc vrai ?", demande Cygnus avec un demi sourire. Ces paroles me font mal, mais ayant moi même pour référence mon maitre, et ces affreux apprentis de l'alliance de Fudarus où nous avons tous passé notre gant, je ne peux leur en vouloir de se méfier d'une Tytalus.



Lazarus et Cygnus entrent dans l'église tandis qu'Ego le fidèle lynx de Lazarus nous tient compagnie. Il est alors sous forme de chien (comme toujours lorsque nous entrons dans un village). Cela est très pratique pour nous protéger de la curiosité des badauds lorsque les chiens troublés par notre don se mettent à nous aboyer dessus. La porte de l'église se referme bientôt sur nos compagnons et j'ignore alors ce qui se passe. Ego semble mal à l'aise, d'un seul coup un jappement. Morte de peur pour lui je m'approche. Il semble perdre le contrôle sur sa forme et se transforme. Je l'enveloppe dans mes bras pour empêcher un badaud de le remarquer. La pauvre bête est apeurée, elle se transforme en lapin et se blottit dans mes bras. Je m'efforce de le rassurer sans succès. Mes inquiétudes se porte alors sur mon nouvel ami, Lazarus. Que lui arrive t'il dans cette église qui provoque tant de troubles à son familier. Je savais qu'il était dangereux pour un mage d'entrer dans un tel endroit. Mais nous avons besoin de ce prêtre d'autant plus s'il semble avoir vraiment la foi. Je me sens impuissante. Entrer dans l'église ne servirait à rien. Je ne peux que rassurer Ego en espérant que rassurer son mignon aura un effet bénéfique sur Lazarus. Ego finit par se transformer en souris. Jamais je ne l'avais vu adapter une telle forme aussi petite et vulnérable. Il se blottit dans mon cou.



Après environ une demi-heure nos amis ressortent enfin. Lazarus est blanc comme un linge mais porteur de bonnes nouvelles. Je m'approche et Ego se blottit contre son maître. Pour convaincre le prêtre, Lazarus a poussé jusqu'à aller se confesser. Jamais je n'aurais cru qu'un mage pouvait faire cela. Lazarus, lui qui était le moins convaincu de la nécessité d'aller aider ces pauvres âmes, a retiré sa parma magica devant un prêtre. Il est allé jusqu'à risquer sa vie pour cette cause. Je suis admirative devant ce courage et cette maîtrise de soi et tellement fière de faire partie de ce groupe. Lazarus nous raconte qu'il a dit au prêtre qu'il avait aperçut il y a quelques semaines des soldats (peut être même des hommes de Lursac) enterrer ces pauvres hommes sans sacrements chrétien et que depuis il était rongé par la honte. Il a convaincu le prêtre d'aller leur offrir une sépulture chrétienne. Celui-ci à été d'accord, il demandera une escorte à Geoffroy et pourvu que Lazarus lui montre le lieu, il ira offrir une sépulture chrétienne à ces hommes. Lazarus a également demandé à consulter les registres de l'église à la recherche d'un Amaury. Nous doutons tous que le nom évoqué dans le rêve de Chymer corresponde au nom du grand père de celle-ci. Nous pensons plus qu'il puisse s'agir d'un fils caché. Le prêtre l'a autorisé à les consulter ce soir, peut être après à la messe pour les fêtes de la Toussaint.


Lazarus étant très affaibli par l'épreuve de l'église, nous nous rendons à la taverne afin de nous reposer. Nous en profitons pour discuter avec le tavernier. Il nous informe que la dernière fois que des soldats de Florac sont partie à Lursac il y a quelques mois sur les terres de Hagon, les huit hommes ne sont jamais revenus. Devant cette évocation, mes compagnons et moi même n'avons plus de doutes sur les huit âmes en peine rencontrées précédemment, mais cela n'éclaircit en rien le mystère entourant Manon et le pendentif à la pierre rouge.

Nous entamons donc la conversation sur Manon la fille de Geoffroy. Le tavernier nous dit que l'idiot du village l'a tué et jeté dans la rivière. Le pauvre fou avait un ruban de Manon sur lui. Celle-ci ayant passé du temps a danser avec lui d'après les dires du Magistère, la romantique que je suis ne peux m'empêcher de penser que ce Jean était tombé amoureux et que c'est pour cette unique raison qu'il possédait un ruban. Jean a été retrouvé aux abords de la rivière ou il l'aurait jeté. Le corps de Manon n'a jamais été retrouvé ce qui explique que son fantôme puisse encore errer.



Dès notre repas terminé, Chymer s'esquive pour allez se balader. Je suis bien trop inquiète pour lui, il est fatigué et en plus il a une forte propension à s'attirer des ennuis dans l'état ou il est. Avec l'accord de mes autres compagnons je décide de le suivre. J'ai cette étrange l'impression d'être moi même suivie. Lorsque Chymer s'éloigne du village pour suivre la rivière, je remarque enfin notre curieux. Chymer s'apprête à pénétrer un sentier dans un petit bois, j'ignore si notre espion a décidé de nous attaquer à la faveur de l'ombre, je décide donc de régler le problème avant que l'un d'entre nous soit blessé. J'incante un des sorts qui me rebute le plus, mais non moins utile. C'est nimbé d'une autorité légitime que je me retourne pour faire face à notre indésiré compagnon de marche. J'utilise ma voie autoritaire pour le faire parler. Il dit s'appeler Aymon. Bien que né dans un village voisin, la pauvreté et les circonstances l'on fait travailler comme espion à Florac pour le compte de Hagon le Hargneux. Je le force à nous donner sa dague. Il nous a suivit que parce que nous avions dit venir de Lursac. Chymer me rejoint, sans avoir pénétré plus avant dans le petit bois. Mes inquiétudes se retourne vers lui. Il est ... perturbé. Je devine que les sentiments de Manon ont du prendre le dessus. Tout c'est passé dans ce bois... mais quoi ?



Nous repartons tous les deux avec notre espion au village. Nous retournons ainsi à l'auberge, le sort se dissipe, notre espion est fortement impressionné et désarmé, il nous suit sans rechigner. A notre arrivée, je suis ravie de voir que Lazarus s'est vite remis de sa visite monacale. Nous discutons tous ensemble avec Aymon autour d'une chopine. Voyant que celui-ci ne porte pas son employeur dans son coeur, nous décidons de lui rendre sa dague et nous lui proposons de travailler pour nous loin de ces villages. L'idée semble lui plaire, il demande cependant à avoir un peu de temps pour la réflexion. Nous le laissons aller...



Lazarus souhaitant éviter de devoir participer à la messe du soir, il décide de retourner dès maintenant à l'église afin de consulter les registres. La bàs, il ne peut cependant trouver trace de ce Amaury que Manon cherchait dans son rêve. Qui pouvait donc être ce personnage ? Son amoureux ? un saltimbanque de passage ? un enfant caché dans un autre village ? un enfant à naitre ? Seul Manon à ces réponses, mais elle ne peut s'exprimer à travers Chymer. elle ne peut lui transmettre que des impressions, des sentiments... et de le fatigue encore et encore... jusqu'à quel point pourra-t-il le supporter ?! Il faut intervenir vite.


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MessageSujet: Requiescat in pace 4/5   Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace Icon_minitime1Ven 26 Juin - 16:08

Le soir tombe. Je reste éveillée en espérant que mon don de double vue puisse enfin me servir. Tous s'endorment Chymer y compris. A le voir ainsi avec le visage rayonnant de Manon, je sais qu'il rêve de sa vie passée. Elle danse tout comme elle avait dansée dans son rêve de la nuit dernière.

Je m'approche. « Manon ? Manon.... » elle semble m'entendre et elle me répond

- Oui dit elle en un sourire de joie.

- Qui est cet Amaury que tu veux que l'on cherche ?

- Amaury ? Il est avec moi, c'est le fils qui est en moi...

- Dis moi ce qui t'es arrivé. Qui est ton amoureux qui t'a donné ce fils?

- mon amoureux ? C'est mon amoureux" me répond-elle un sourire aux lèvres.

Je la sens heureuse, elle danse.... Comprenant qu'elle revit le soir de son assassinat, je me contente de lui faire raconter ce rêve, ce qu'elle croit vivre... elle danse, c'est un bal.

Son amoureux lui frôle les hanches, "A ce soir, minuit dans le petit bois..." lui murmure-t'il à l'oreille. Elle court le rejoindre dans le petit bois... six hommes l'attendent.. Son discours devient discontinue... un chauve, une armure d'anneaux lui lacère la peau... Elle souffre... Cela va trop loin. « Chymer ! » dis je en essayant de le réveiller... mais il est complètement pris dans le rêve.

"Arnaud, à l'aide crie-t-il !"... Avec ce cri d'effroi tout le monde se réveille. Du sang coule de la bouche de Chymer. Je lance vite un sort pour savoir ce qu'il a. Du sang lui obstrue la trachée. Je le redresse et le force à cracher.



Nous le laissons boire un peu. Il est complètement sous le choc. Les minutes se suivent sans qu'il puisse prononcer un mot.. "La pauvre... elle... elle c'est.... horrible... elle... elle s'est fait violée..." "Arnaud il...je ne sais pas..." Nous le laissons se reprendre, Manon s'est temporairement légèrement effacée de son visage. Il doit absolument se reposer. Nous nous rallongeons tous. J'attends de vérifier que Chymer s'endorme paisiblement avant de moi même m'endormir.



Le matin se lève sans que Chymer ait vraiment pû récupérer de se rêve. La fatigue le ronge. Nous nous apprêtons à prendre le petit déjeuner lorsqu'un homme en arme vient taper à la porte de la taverne nous demandant de nous rendre au château : ordre d'Arnaud le magistère. Bien que Manon ait des sentiments de confiance envers lui, mes amis, moi, et même Chymer commence à douter de ce dernier. Nous petit-déjeunons rapidement et suivons le sergent jusqu'au Castel. Comme convenu, le prêtre à demandé une escorte au seigneur Geoffroy. Celui-ci méfiant d'une nouvelle embuscade a décidé de nous convoquer. Nous mettons tout en œuvre pour prouver notre bonne foi. Nous disons que nous avons vu de la terre retournée et une odeur de mort dans une clairière aux abords du chemin entre Lursac et Florac.... cette explication peu crédible il faut l'avouer, ne fait qu'accentuer la méfiance du chevalier. Il accepte cependant notre requête à condition que l'un d'entre nous reste sous bonne garde au château tandis que les autres les accompagnent sur les terres d'Hagon.



Nous acceptons sans poser plus de problèmes. Étant donné la fatigue de Chymer, celui-ci reste au château, mais étant femme et profondément inquiète pour lui je demande à Geoffroy de pouvoir rester également au Castel. Celui-ci accepte. Nos groupes se séparent, Lazarus et Cygnus partent en compagnie de Geoffroy, d'Arnaud, du prêtre et de quelque gens d'armes tandis que je reste à me promener dans le Castel avec l'ombre de Chymer.



En milieu de mâtinée, Ana, la vieille servante vient nous servir une collation. Nous en profitons pour lui parler. Elle est surprise et extrêmement méfiante que nous connaissions son nom. C'est l'esprit de Manon qui nous l'a fournit. Nous tentons d'aborder la conversation à ce sujet mais loin de vouloir en parler, celle-ci s'en retourne. Nous la retenons, et la convainquons de nous dire pourquoi elle s'enfuit si vite à son évocation. Ana pense qu'Arnaud nous a envoyé pour se débarrasser définitivement d'elle. Nous la rassurons à ce sujet. Elle nous apprend qu'elle était la nounou de cet rêveuse de Manon. Ana a bien vu qu'elle était tombé amoureuse de ce parvenu d'Arnaud qui était alors son précepteur. Elle a tenté de raisonner Manon mais celle ci n'écoutait jamais la raison. Ana nous jure n'avoir jamais rien dit à personne à ce sujet. Ni à l'époque, ni jusqu'à aujourd'hui. Arnaud la relayait à des activités de servante certainement de peur qu'elle parle.

Dans nos esprit, tous s'emboite enfin en une théorie parfaite : Manon tombe amoureuse d'Arnaud qui répond à ses amours. Ils fautent mais lorsqu'Arnaud en phase de devenir Magistère apprend qu'elle est enceinte, il craint de perdre sa place. Il décide alors de lui donner rendez vous au petit bois afin de lui tendre un piège et la tuer. Dans sa position il était ensuite simple de faire accuser l'idiot du village... Cela fait un tableau bien sombre de cet Arnaud qui fait violer et tuer la femme qui porte son enfant et qui l'aime. Qu'il faille aider notre ami ou non, la morale nous impose de devoir venger cette femme.... Nous laissons Ana à ses tâches et continuons nos pérégrinations dans le Castel. Je ne suis pas sur que cela face du bien à mon compagnon, mais je préfère qu'il marche à ce qu'il reste plongé dans son esprit et donc celui de Manon.



Nous recroisons demoiselle Héloise. Je ne peux contenir les élans de Chymer à son égard, et celui-ci ne cesse de lui parler de sa soeur. A le voir ainsi elle dit qu'il est comme possédé... jJ crains de la voir aborder ce sujet, mais Chymer l'entrainant dans ce domaine, elle nous avoue que sa soeur vient la visiter la nuit mais que cela n'est plus arrivé depuis quelques jours. Nous sommes finalement sur la même longueur d'onde et celle ci consent même à nous montrer la chambre de Manon. Celle ci n'a pas changé depuis son départ. Des contes courtois se trouvent sur la table de chevet. Lorsque nous lui parlons d'une éventuelle relation entre Manon et une personne de la cours du château, Héloise nous dit qu'elle l'a soupçonnait d'être amoureuse d'Arnaud le précepteur. Héloise quant à elle sait bien que les mariages d'amour ne concernent pas les personnes nobles. Manon était une rêveuse, moins encrée dans les choses de la vie. Chymer reste muet en voyant cette chambre, Manon qui se dessine sur son visage est émue. Nous restons quelques temps dans sa chambre et avant que Chymer ne s'identifie un peu trop, je convaincs tout le monde de sortir de ce lieu.

Nous quittons la pièce... pour nous retrouver nez à nez avec Geoffroy, Arnaud et nos camarades qui reviennent semble-t'il de leur court voyage. « Que faites-vous dans la... rejoignez moi à la grande salle.» Geoffroy a visiblement abandonné le fait de nous poser des questions. Il est rassuré de voir que nous n'avons pas tenté de nous enfuir. En même temps, nous étions dans la chambre de Manon. Après la découverte des corps, il ne peut être que dans l'incompréhension la plus totale. Arnaud quand à lui semble beaucoup plus effrayé de nous voir nous intéresser de si prêt à Manon. Cela suffit à convaincre Chymer de sa culpabilité, il est bien décidé à se venger. Sur le chemin qui mène à la grande salle, il s'approche discrètement d'Arnaud, lui frôle la hanche et lui murmure à l'oreille "A ce soir, minuit dans le petit bois...". A ces mots sortis d'un passé enterré, Arnaud trébuche et tombe. Blanc comme un linge, il accuse les pierres disjointes de sa chute. Mes amis et moi nous nous moquons sous cape. Nous l'avions tous jugé coupable semble-t'il, il vient de nous montrer la dernière preuve qui le condamne. Cygnus m'informe rapidement qu'ils ont bien retrouvé les corps des soldats de Florac. Le seigneur et ses hommes ont forcément compris que nous avions aucun moyen de les trouver par hasard, enterrés qu'ils étaient dans une clairière si loin du chemin. Je comprend maintenant le trouble d'Arnaud, il nous sait capable de trouver et comprendre des mystères inaccessibles au commun des mortels...



Dans la grande salle, Geoffroy nous remercie d'avoir retrouvé ces hommes défunts. Bien que la question du comment le dépasse, il ne nous jettera visiblement pas sur le bucher. Ils nous demande même si nous désirons une récompense. Nous refusons tout d'abord. Mais un reflet rouge du collier d'Héloise attire mon attention et me rappel un mystère non élucidé. Je me tourne vers Lazarus plus obsédé que moi par ce collier. De son clin d'œil à la fois malicieux et vaniteux, il m'indique qu'il ne m'a pas attendu pour avoir l'idée. « Mon seigneur, il y a en faite une chose. Le collier de votre fille est une œuvre magnifique. Comme je vous l'ai dit je suis artisan, et ce serait un honneur pour moi que de pouvoir étudier de près pendant quelques heures ce formidable travail. Je le ferais au sein même de votre Castel si cela peut vous rassurer.

- Fort bien.. mais cette décision ne m'appartient pas. » Il se tourne vers Héloise. Elle même jette un regard à Chymer et à moi même. J'ignore si elle cherche à avoir notre avis ou bien si elle cherche à déterminer si elle peut avoir une parfaite confiance en nous tous... Elle a déjà confiance en Chymer. Nous lui sourions et inclinons la tête. Elle retire alors le collier, se retourne vers Lazarus et lui tend.

« Merci ma demoiselle, je vous jure que j'en prendrais grand soin. »

La séance est levée sans que Arnaud ait décroché un seul mot. Nous trouvons une salle tranquille où Lazarus pourra exercer sa magie. Nous ne sommes pas surveillé. Nous avons donc la total confiance du châtelain, et Arnaud doit avoir des affaires à régler. Lazarus découvre par un sort du virtus mentem dans le collier, celui-ci renferme certainement une partie de l'âme de Manon. Chymer essaye également de percer quelques mystères du collier. Manon le portait le jour de sa mort. Les circonstances où bien le désir de Manon de retourner à Florac et de ramener le collier autour du cou de sa sœur. J'aime cette histoire romanesque, mais rien ne semble indiquer que cela aidera à libérer Chymer de l'emprise de Manon. Avant de repartir à l'auberge, nous rendons le collier à Héloise en la remerciant. J'ignore quoi exactement, mais épris de vengeance, Chymer tente un sort discret sur Arnaud. Malheureusement sous le coup de la fatigue, mon compagnon s'effondre avant la fin. Je tente de le retenir et me retrouve à terre également. Au moins lui ne s'est pas fait mal. Geoffroy nous propose qu'il reste ici, mais non désireuse de le laisser seul, nous rentrons tous à l'auberge. Des soldats nous aident à porter notre compagnon avant de s'en retourner.


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MessageSujet: Requiescat in pace 5/5 final   Voyage vers le Sud / Automne 1196 / Requisciat in pace Icon_minitime1Ven 26 Juin - 16:08

Là bas, nous apprenons qu'Aymon a chercher à nous contacter. L'aubergiste nous dit où il habite. Par mesure de prudence, Lazarus envoie Ego, sous forme de chien surveiller Arnaud. Moi, je veille Chymer qui est encore endormit pendant que Cygnus et Lazarus vont voir Aymon à sa Chaumière. Il reviennent à la nuit tombée accompagnés d'Aymon qui a accepté notre proposition. Si nous souhaitons faire une embuscade à Arnaud, nous devons y aller maintenant. S'il devait y aller accompagné, je ne doute pas que ce soit avec les hommes qui l'avaient aidé à tuer Manon à l'époque soit six hommes. Pour trois mages, ce n'est certainement pas un problème de régler cela dans le sang. Mais nous devons récupérer des preuves et donc en capturer vivant : surtout Arnaud. Il serait plus sage que je reste auprès d'eux. Nous laissons Aymon veiller Chymer tandis que nous nous rendons au lieu de rendez-vous.



A laisser Chymer se reposer, nous avons bien trop trainé. Nous nous rendons au petits bois, mais c'est avec méfiance que nous pénétrons sur le sentier. Nous repérons rapidement des hommes cachés dans le bois entourant le sentier. Ainsi Arnaud a déjà eu le temps de nous tendre une embuscade. Malgré nos tentatives de rester silencieux, ceux-ci nous ont également repéré, mais il ignore encore que nous les avons vus. Lazarus est le plus à même de combattre. Il se cache sur les abords du chemin tandis que Cygnus et moi continuons. Il espère prendre les hommes qui nous suivent par surprise. Nous, nous avançons jusqu'à la petite clairière au centre du petit bois, là ou la rivière traverse. Je repère trois autres hommes armés à la lisière de la clairière : à part Arnaud, le compte est bon. Nous sommes suffisamment à l'écart pour ne pas avoir besoin de se perdre en discrétion. Les sorts commencent : des mains d'étrangleur de ma part, des mains sortant de terre et un sort enterrant à moitié l'ennemi pour Cygnus. Quant à Lazarus, s'il ne nous avait pas prévenu, je pense que j'aurai pris peur lorsqu'il nous a rejoint poursuivis par deux hommes. Une armure horrible le recouvre. Il encaisse les coups de nos attaquants sans que cela l'égratigne. Mais à ce train là il y aura tout de même des blessés. J'échappe de peu à un coup mortel grâce à Cygnus qui retient mon attaquant et fait chauffer son arme. J'ai enfin le temps d'incanter mon sort d'autorité suprême me permettant enfin de faire obéir ces malandrins. Nous leur empruntons des cordes et attachons les cinq survivants. Au total il y a un blessé grave, trois autres blessés légèrement et le dernier est indemne. Dans le lot nous repérons rapidement un chauve et un homme en armure d'anneau correspondant à ce que m'a décrit Manon dans son rêve. Ceux ci avouent vite et nous montrent où Manon a été enterrée il y a neuf ans. Dans leur sac des uniformes de Florac. Bien que travaillant pour Arnaud, celui-ci les paye avec l'argent du fief.



Lazarus sent son familier s'approcher. Nous cachons vite nos victimes derrière un rocher pour éviter d'alerter Arnaud. Celui-ci pénètre dans la clairière. Cygnus se charge de l'empêcher de bouger via une main sortie de terre. Quelques menaces plus tard, il parle. Nous repartons chercher Chymer. Ces capacités nous aiderons peut être à scruter les souvenirs d'Arnaud à la recherche de preuves. Nous découvrons ainsi ou aller chercher les livres de comptes concernant la paie de soldats qui sont en fait des brigands qui avaient tenté de dépouiller Arnaud il y a longtemps et que celui-ci avait finalement engagé. Nous apprenons aussi où trouver des lettres d'amour entre Manon et Arnaud accusant définitivement ce dernier. Lazarus transforme les souvenirs des soldats et d'Arnaud pour faire disparaître toutes traces de magie. Ils croient désormais être tombé dans des pièges à loup et autres filets.



Le lendemain nous nous présentons à Héloise et Geoffroy avec toutes les preuves en main. Pour compléter les méfaits, des villageois indiquent que les soldats leur soutiraient des taxes dont il n'y a nulle trace dans les comptes officiels. Après neuf ans, la justice s'applique enfin....

Arnaud est puni et passe quelques temps sur un chevalet de torture. Le diamant centrale du collier d'Héloise perd sa couleur rouge et Manon enfin en paix quitte le corps de Chymer. Elle est enterrée dans le cimetière de l'église. Notre travail ici est fini, et nous ferions mieux de partir avant que les remerciements se transforment en chasse aux sorciers. Avant notre départ, Héloise vient nous voir. Elle insiste pour nous donner le pendentif en guise de remerciement. Nous refusons, mais devant son insistance Chymer accepte finalement avec de grandes effusions. Il le met, ému, autour de son cou, un dernier au revoir et nous repartons accompagné d'Aymon sur la route d'Arles.



Je ne sais qu'une chose : jamais aucun de nous ne touchera au Virtus que contient ce collier.

Edit Feyd : un grand MERCI à Hteleb (Sophie) d'avoir partagé avec nous tous les notes de voyages liées à ce scénario joué le 2 juin 2009 avec Cygnus (Fabrice), Lazarus (David) et ce pauvre Chymer (Alban) qui a vécu une drôle d'éxpérience !! study


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